Les Canadiens français sauvent le pays
Alors que les quelques postes de la colonie (Montréal...) ont capitulé devant les troupes de l'armée continentale (futur USA), la garnison de Québec est attaquée en novembre 1775 par 600 hommes dirigés par Arnold qui sera blessé. L'affrontement se poursuit jusqu'à la fin de décembre où a lieu une féroce bataille au pied du Cap Diamant où le général Montgomery, adjoint de Arnold, y trouve la mort. L'attaque est repoussée par une faible garnison aidée par la milice (illustration).
C'est donc les Canadiens français qui, sous la pression de l'Église — la religion catholique ayant été reconnue par l'Acte de Québec un an auparavant —, ont permis d'aider à sauver la nouvelle colonie anglaise une première fois (néanmoins sous la contrainte d'être excommuniés en cas de refus).
La seconde fois, en 1813, le lieutenant-colonel Michel de Salaberry, en avant-poste de l'armée anglaise avec 300 miliciens (les Voltigeurs) et 22 autochtones, a mis en déroute une armée de plusieurs milliers d'américains à Châteauguay, freinant ainsi la jonction avec une autre armée américaine venant du Haut-Canada. Ce sera la fin des invasions américaines.
« Le Royaume-Uni lui-même déclara, par la bouche du prince régent et du duc de Kent, que Salaberry et ses braves voltigeurs étaint les sauveurs du pays [...] et les chambres provinciales lui votèrent des remerciements [...] mais ce fût là toute la récompense accordée au colonel et à ses compagnon d'armes; on trouva que c'était assez pour des Canadiens français. » (Wikipedia : Michel de Salaberry)