S'entendre avec les Premières Nations québécoises

La Convention de la Baie-James et du Nord québécois (1975) signée avec les Inuits et les Cris, ainsi que la Convention du Nord-Est (1978 avec les Naskapis), reconnaissent des droits traditionnels exclusifs chasse, pêche et piégeage et des compensations financières, en échange du droit du Québec de développer les ressources hydrauliques, minières et forestières sur leur territoire.

En 2002, les Cris et le Québec renégocient l'entente nommée Paix des Braves, permettant cette fois-ci aux Cris d'avoir leur mot à dire dans le développement de leur territoire. Une entente aux effets plus que positifs car, en 2024, il est question d'économie florissante (création de 1200 emplois directs et indirects).

En 2015, l'Entente Hydro-Québec Attikamekw Nehirowisiw pour le transport électrique entre le Saguenay-Lac St-Jean (poste de la Chamouchouane) et la région de Montréal permet la bonification du développement économique autant que communautaire.

En 2021, l'Entente Nashkuaikan entre Hydro-Québec et les Innus d'Ekuanitshit permet de bonifier (aspect monétaire, création d'emplois...) le projet original (Nishpiminan, 2009) relatif au complexe de la Romaine.

Une entente (juillet 2024) de partenariat-actionnariat d'Hydro-Québec avec les Attikamekw de Wemotaci et les Innus de Mashteuatsh, en collaboration avec une MRC, permettra la construction du second parc éolien en importance au monde (investissement de 9 milliards [$] d'une capacité de 3000 MW).

Néanmoins, nombre de communautés autochtones, surtout celles vivant sur des territoires non concédés, demeurent en attente d'une collaboration tangible au niveau de leur développement socio-économique.