Quelques pionniers « non-autochtones »

Grand voyageur, Champlain visite le lac Huron dès 1615. Il avait toutefois été précédé d'Étienne Brulé qui avait passé un an (1610-1611) chez les Hurons pour apprendre leur langue et leurs coutumes, devenant ainsi le premier interprète français (appelé à l'époque truchement) en territoire autochtone.

En 1634,  Jean Nicolet atteint le site de Green Bay sur les rives du lac Michigan.

Médart Chouart des Groseillers atteint le lac Supérieur (1654) tout en étant le premier à hiverner à la Baie d’Hudson (1668). Avec Radisson (Pierre-Esprit), il est à l’origine de la Compagnie de la Baie d’Hudson (1670).

Louis Jolliet (né près de Québec) et Jacques Marquette sont les premiers à se rendre au fleuve Missouri (1673), affluent du fleuve Mississipi. Les villes de Joliet (Illinois) et de Marquette (Michigan) ont été nommées en leur honneur.

Cavelier de La Salle (Robert) descend le Mississipi jusqu'à son embouchure (1682), donnant le nom de Louisiane au territoire en l'honneur du roi Louis XIV.

Pierre Le Moyne d'Iberville (né à Ville-Marie/Montréal), illustre défenseur de la Nouvelle-France, est le premier à atteindre l'embouchure du Mississipi par la mer (1699). Son frère Jean-Baptiste fonde la ville de la Nouvelle-Orléans (1718).

Les fils de Pierre de Varennes de La Vérendrye (né à Trois-Rivières) sont les premiers à rejoindre les montagnes Rocheuses (1743).

Marie-Anne Lagimodière, née Gaboury (près de Trois-Rivières), est la première femme non autochtone à s'établir dans l'Ouest canadien (1806). Elle est la grand-mère du chef métis Louis Riel, fondateur de la province du Manitoba.

Étienne Provost (né à Chambly) est le premier à atteindre le Grand Lac Salé (Utah) en 1824. La ville de Provo dans cet état a été nommée en son honneur.